Josep Narro Celorrio est interné à deux reprises au camp d’Argelès-sur-Mer. Durant l’hiver 1939 puis de l’automne 1939 au printemps 1941. Durant ces deux longs séjours, cet artiste réalise de très nombreux dessins en témoignant au plus près des conditions de vie derrière les barbelés. En voici une sélection. Les légendes (traduites) sont celles des dessins originaux.
Josep Narro
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L’infirmerie-hôpital construite durant le printemps 1939 constitue un élément central dans le camp d’Argelès-sur-Mer. Les soins sont assurés par des réfugiés (médecins, pharmaciens, infirmières et auxiliaires) sous la direction de médecins français. L’infirmerie-hôpital dans sa configuration pour l’année 1939 est est ici présentée à partir de plans dressés par le service du Génie.
L’infirmerie-hôpital du camp d’Argelès-sur-Mer
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Durant l’été 1939, le camp d’Argelès-sur-Mer va être réaménagé . Pour faire face à l’afflux de nouveaux internés durant l’automne, le service spécial des camps de réfugiés espagnols, basé à la Préfecture des Pyrénées-Orientales, passe des commandes massives pour aménager les camps de Saint-Cyprien et d’Argelès-sur-Mer. Un service « d'extension des camps » est créé pour l’occasion. Du matériel de construction arrive ainsi à Argelès-sur-Mer tout au long du mois d'octobre 1939 à raison de plusieurs tonnes par jour comme en témoignent les nombreux dossiers des marchés de gré à gré passés avec des entreprises locales, régionales et nationales.
L’extension du camp d’Argelès-sur-Mer
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Zone de regroupement de très nombreux véhicules suite à la Retirada, le camp d’Argelès-sur-Mer voit se structurer un « parc automobile ». Ce parc devient un camp propre où sont regroupés les véhicules de la 227° CTE, futur 227e Groupe de Transport de Travailleurs Etrangers (GTTE), placé sous la direction du capitaine Couderc, qui assure l’essentiel du transport des réfugiés et des travailleurs étrangers. La 227° assure aussi l’entretien de 200 camions provenant de l’ex-armée de la République espagnole.
Le parc automobile et le 227e groupe de transport
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La réouverture du camp d’Argelès-sur-Mer s’accompagne par l'arrivée de réfugiés venus de tout l’Hexagone. Au début du mois d’octobre 1939, ce sont 3500 espagnols qui sont transférés par convois à la gare d'Elne pour rejoindre le camp d’Argelès-sur-Mer. L'étude des listes nominatives des convois dévoile que ce sont souvent des familles entières qui ont été arrêtées à travers toute la France. Le département de la Sarthe, situé à près de 800 kilomètres du camp, envoie à lui seul 515 civils. L’essentiel des autres arrivées se fait via le centre de regroupement des Haras à Perpignan. Du début du mois de septembre au 16 novembre 1939, ce sont 2515 espagnols en provenance d’une douzaine de départements qui y transitent avant leur transfert sur Argelès-sur-Mer. Rapport sur les transferts depuis le camp des Haras
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